A la découverte des scilles à deux feuilles, avec Gérard Kohlmann

Ce dimanche 17 mars après-midi, une vingtaine de personnes avaient répondu à l’appel de NatuRhena pour découvrir les premières fleurs printanières, celles qui profitent de ce que les arbres n’ont pas encore leurs feuilles… autour du Couvent de l’Oelenberg à Reiningue.

Gérard accueillit les participants en leur présentant ses dernières découvertes de plantes plus ou moins rares dans la région comme les corydales creuses dans le vignoble, les coucous dans les forêts sundgauviennes et ces clandestines écailleuses vues le long de l’Ill à Froeningue.

D’emblée, les corydales avaient envahi le monastère, les pulmonaires, pissenlits, ficaires, cardamines amères, violettes et véroniques jalonnèrent nos premiers pas. Dans les champs, les stellaires attirèrent notre attention ainsi que les draves printanières, lierres terrestres, lamiers, achillées millefeuille, bourses à pasteur et la petite adoxe musquée difficile à démasquer ; c’est à ce moment que l’on vit certains se prosterner avec une loupe pour admirer qui la drave, qui l’adoxe.

Dès l’entrée dans la forêt, le magnifique tapis de corydales creuses, blanches et violettes nous apparut, plus loin les scilles à deux feuilles, les arums d’Italie, les coucous et les lamiers maculés s’offraient à nos yeux ainsi que l’ail des ours. Jean-Paul nous initia au jeune fusain, au prunelier (épine noire), au « bois puant » (merisier à grappes), au cornouiller sanguin ainsi qu’au douglas, qui n’est ni un sapin, ni un épicéa.

Chacun repartit avec le souvenir de ce très beau réveil de la nature, en déplorant les dégâts causés par les engins forestiers aux abords de la Doller.